L’OEWG36 : une semaine de négociations, sans aucun accord, sauf la possibilité des réunions supplémentaires

L’OEWG s’est principalement attelé à faire avancer le débat sur la gestion des HFC.

L’OEWG36 sort d’une semaine difficile de négociations, sans aucun accord, sauf la possibilité des réunions supplémentaires

 

 

La 36ème réunion du groupe de travail des Parties au Protocole du Montréal s’est tenue du du 20 au 24 juillet 2015.

 

 

La semaine dernière, plus de 440 délégués représentant les gouvernements, les agences des Nations Unies, les groupes d'experts et les comités du Protocole de Montréal, les organisations non gouvernementales et l'industrie se sont réunis à Paris.

 

 

Lors de la réunion de Bangkok du 20 au 24 avril 2015, il avait été décidé des réunions intersession afin de parvenir à un projet d’accord à perfectionner et à finaliser lors de la nouvelle réunion à UNESCO, à Paris, en juillet.

 

 

Ce projet devait s’appuyer sur les différents projets d’amendements du Protocole de Montréal visant à réduire l’utilisation des hydrofluorocarbures (HFC), présentés par l’Amérique du Nord, les iles du Pacifique, l’Union européenne et l’Inde.

 

 

Ces réunions intersessions rassemblant un nombre limité de pays volontaires se sont tenues à Vienne puis toute la semaine à l’UNESCO.

 

 

En début de la semaine, les délégués ont rapidement parcouru l'ordre du jour afin de discuter principalement des amendements proposés.

 

 

Les négociations sur la faisabilité et les moyens de gérer les HFC se sont poursuivies jusque tard dans la nuit de vendredi, sans aboutir à un accord. Cependant, les délégués ont tenu des discussions de fond sur les propositions d'amendement afin de clarifier des aspects de chaque proposition. Ainsi, ils ont convenu de tenir une session supplémentaire avant la MOP 27, en vue la réunion formelle de Dubai en novembre.

 

 

Les pays ont néanmoins éclairci les différences d’approches autour des quatre amendements et les oppositions générales que proclament certains pays.

 

 

Les discussions « intersession » vont se poursuivre

 

 

L’IIF continuera à suivre ces discussions qui ne peuvent en tout état de cause aboutir à un accord avant la prochaine réunion sur le Protocole de Montréal qui aura lieu à Dubai du 31 octobre au 6 novembre 2015. Cet accord éventuel devrait aussi être soumis aux parties qui négocient un accord sur le changement climatique dans le cadre de réunions COP21 qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre. L’IIF participera activement à ces réunions (communiqués, stand, événement parallèle…).

 

 

Des travaux parallèles se poursuivent afin de régler les questions les plus épineuses.

 

 

Ainsi, le comité de pilotage du projet PRAHA sur le conditionnement d’air dans les pays chauds (high ambient température countries) s’est réuni à l’issue de la conférence à l’UNESCO. Un atelier sera organiser au Congrès de l’IIF à Yokohama en août avant une présentation des premiers résultats lors de la conférence de Dubai sur le Protocole de Montréal.

 

 

Des événements parallèles sur les HFC, leur remplacement, les amendements, par exemple :

 

 

ActionOzone du PNUE 36e OEWG L'événement parallèle présentant les ‘frigorigènes alternatifs’ et des questions de sécurité pertinentes, s’est terminé avec le lancement de la nouvelle brochure du PNUE « L'utilisation sécuritaire des alternatives aux HCFC dans le froid et le conditionnement d’air: un aperçu pour les pays en développement ».

 

 

« ATMOsphere Network Paris 2015» : Lancement de la voix de la nature

 

 

Lors de cet événement qui a porté sur la disponibilité, l'efficacité énergétique et la sécurité des frigorigènes naturels, Shecco a relancé La Voix naturelle (The Natural Voice), un appel mondial pour une action de soutien via l'industrie et les autres parties prenantes, invitant les gouvernements à reconnaître les qualités et la viabilité des frigorigènes naturels.

 

 

Le Protocole de Montréal - Réalisations à ce jour et défis à venir

 

 

Le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone a réussi à atteindre ses objectifs dans l'élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone (ODS). En conséquence, la baisse de la concentration atmosphérique des ODS devrait permettre la reconstitution de la couche d’ozone d’ici le milieu de ce siècle.

 

 

On s’efforcera ici de mettre en perspective les succès obtenus et les défis qui restent à surmonter.

 

 

Néanmoins, le Protocole de Montréal a engendré l’utilisation des HFC comme substance de remplacement, dont certains ont un potentiel de réchauffement global élevé.